Reprendre les rênes de son Être avec la métaphore de la calèche
La philosophie asiatique compare l’Être à une calèche.
Cette métaphore permet d’expliquer simplement les différents niveaux de l’Être.
Une meilleure compréhension de soi pour trouver l’équilibre et l’alignement.
Voyons ensemble les éléments de cette métaphore.
La métaphore de la calèche
La calèche
La calèche est la représentation du corps physique. C’est le véhicule, ce qui nous permet physiquement d’avancer d’un point A à un point B.
Le respect du corps est fondamental. La société occidentale laisse une grande place au mental, faire carburer son cerveau est la norme.
Sauf qu’à ignorer le corps, un mal de dos, une douleur au genou, une gène dans la poitrine… tout fini un jour par se payer : burn-out, hospitalisation, maladie grave…
Il est donc important d’en prendre soin, afin de pouvoir continuer à avancer (alimentation saine, activité sportive, soins du corps, etc.).
Le cheval
Le cheval est la représentation du corps émotionnel, c’est-à-dire des émotions.
C’est grâce à lui que l’on peut avancer. Les émotions positives comme la joie, le désir, l’enthousiasme, le calme,… sont un moteur puissant.
A l’inverse, les émotions négatives ou disproportionnées comme la colère, le stress, l’euphorie, la tristesse,… vont particulièrement mouvementer le voyage.
Enfin, si on se coupe de ses émotions, on ne peut plus avancer, on reste figé.
Le cocher
Le cocher représente notre corps mental, l’intelligence.
En apparence, c’est lui qui conduit la calèche en guidant le cheval. Pourtant, c’est bien le maître, le voyageur, qui a donné la direction.
C’est la qualité de sa conduite qui vont faire le confort du voyage. Il faut être à l’écoute du cheval (de ses émotions), mais sans le laisser diriger seul.
Il est important que le mental et le corps soient connectés. Le cocher guide le cheval et par la même la calèche. Il canalise le cheval (les émotions) sans trop le brimer pour qu’il ne s’énerve ou ne s’emballe pas, et adapte sa conduite en fonction du terrain.
Le maître
Le maître ou le voyageur est la représentation de l’être intérieur, de soi.
Si on ne suit pas la direction qu’il a donné, on perd le sens profond de la vie.
Mais pour connaître la direction, il faut se mettre à l’écoute et prendre le temps de sonder son être, de faire une pause dans le tumulte de la vie pour se recentrer sur notre mission de vie.
La sophrologie est d’ailleurs un outil merveilleux pour se mettre à l’écoute des différentes parties qui composent notre Être tout entier afin de les équilibrer et de se sentir aligné.
Le chemin, représentation de la vie, peut avoir son lot de turbulences : brouillard, nids de poules, ravins… Surmonter ces difficultés ce fera grâce à la connaissance et à la maîtrise de soi.
Pourquoi ne pas commencer par une séance de relaxation afin d’apprendre à gérer ses émotions ?
Prenez soin de vous.